Joseph d’Arimathie, un exemple

Joseph d’Arimathie

Est un saint qui n’a rien fait de surnaturel mais qui pourtant a réalisé des choses extraordinaires. On a le sentiment qu’il est le seul à avoir agis entre la crucifixion et la résurrection du Christ alors que les disciples sont tétanisés par les récents événements. C’est un homme discret, fidèle et solide que nous voulons prendre comme exemple.

Joseph d’Arimathie a fait creuser dans le roc le lieu qui accueille la résurrection. Il est allé avec audace, nous précise l’écriture, demander le corps de jésus. C’est lui qui achète le linceul qui va envelopper le Saint mystère. C’est un homme prévoyant et organisé. Il est riche, influent et respecté.

« Joseph d’Arimathie est mentionné dans les quatre Évangiles dans le contexte de la Passion et de la mort de Jésus. Il était originaire d’Arimathie (Arimathajimen hébreu), une ville de Judas, l’actuelle Rentis, à dix kilomètres au nord-est de Lydda, lieu probable de la naissance de Samuel (1 S 1, 1). Riche (Matthieu 27, 57) et membre illustre du sanhédrin (Marc 15, 43 ; Luc 23, 50), il possédait un tombeau neuf creusé dans le roc, près du Golgotha, à Jérusalem. C’était un disciple de Jésus, mais, comme Nicodème, il l’était en secret par crainte des autorités juives (Jean 19, 38). Luc dit de lui qu’il attendait le royaume de Dieu et qu’il n’avait pas consenti à la condamnation de Jésus par le sanhédrin (Luc 23, 51). À l’heure cruelle de la crucifixion, il n’hésite pas à faire face et il demande à Pilate le corps de Jésus (dans L’évangile de Pierre 2, 1 ; 6, 23-24, un apocryphe du IIème siècle, il le sollicite avant la crucifixion). Le préfet lui ayant donné l’autorisation, il détache le crucifié, l’enveloppe dans un drap propre et, aidé par Nicodème, dépose Jésus dans son tombeau, qui n’avait pas encore été utilisé. Après l’avoir fermé avec une grande pierre, tous deux s’en vont (Matthieu 27, 57-60 ; Marc 15, 42-46 ; Luc 23, 50-53 et Jean 19, 38-42). Tels sont les données historiques. »

Article écrit par des professeurs de la faculté de théologie de l’université de Navarre

Le fondateur
Bruno de Maistre

Bruno de Maistre – ébéniste – designer

De la publicité à l’ébénisterie. Formé à Penninghen, école d’art, puis en agence de communication, Bruno de Maistre a ensuite fréquenté l’Ecole Boulle où il a appris les techniques, les gestes et les réflexes lui permettant d’appliquer la recherche conceptuelle à la matière. En parallèle, il a suivi une licence d’Arts Sacré à l’institut catholique de Paris. Il a acquis grâce à ce parcours les mécanismes de la créativité, un esprit de disruption et une capacité à s’appuyer sur sa curiosité sans limite pour nourrir son imagination. Ces trois compétences sont les moteurs du travail des Ateliers d’Arimathie dont il est le fondateur depuis 2011.
Lauréat du prix de la Création des Chantiers du Cardinal en 2016, il a réalisé de nombreux chœurs dont Saint-denys de Vaucresson, Notre-Dame de Boulogne ou encore à Sainte-Jeanne d’Arc à Versailles.